"Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas" Ces mots sont ceux de Nicolas Sarkozy, prononcés place de la Concorde le soir de sa victoire en 2007. Aura t-il l’honnêteté intellectuelle de tracer un parallèle dans son discours de ce dimanche pour tenter d'expliquer pourquoi il a déçu, ou continuera t-il à renier ses engagements jusqu'au bout ?
A lire cet article du monde qui retranscrit en un résumé l'orientation de son discours ce jour là. Des voeux, des promesses, lancés à la foule en complet décalage avec ce que nous avons vécu depuis cinq ans.
"Les premiers à qui je veux m'adresser, c'est ceux qui ne nous ont pas fait confiance""je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas".
"Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi" s'engageant à se battre également "pour le pouvoir d'achat" lançant carrément "la France m'a tant donné, il est venu le temps pour moi de tout lui rendre". Incroyable, surréaliste aujourd'hui quand on a le sentiment qu'au contraire, il nous a tant pris !
Certes ses partisans nous expliqueront qu'il y a eu la crise, ses détracteurs rappelleront qu'avec 1200 milliards de dette en 2007, le bouclier fiscal voté dès l'été, et les 75 milliards offerts aux plus riches en cinq ans (des recettes fiscales qui manquent aujourd'hui à l'état), furent des fautes politiques majeures.
Malgré l'excuse de la crise, le quinquennat de N.Sarkozy n'a pas été celui qu'espérait une grande partie de ses électeurs.
L'aggravation de la situation de l'emploi, la perte de pouvoir d'achat, la détérioration des comptes publics, ne furent pas les priorités politiques puisque jusqu'au bout le locataire de l'Elysée a baissé les impôts des plus riches (baisse de l'ISF encore l'été dernier 2011), en faisant supporter des plans de rigueurs au plus précaires (encore en Novembre dernier 2011).
C'est ce renoncement politique à des fins de politiques clientélistes qui est le plus grave. Jamais Nicolas Sarkozy n'a été le président de tous les Français.
"Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas" : qu'il disait.
A lire cet article du monde qui retranscrit en un résumé l'orientation de son discours ce jour là. Des voeux, des promesses, lancés à la foule en complet décalage avec ce que nous avons vécu depuis cinq ans.
"Les premiers à qui je veux m'adresser, c'est ceux qui ne nous ont pas fait confiance""je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas".
"Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi" s'engageant à se battre également "pour le pouvoir d'achat" lançant carrément "la France m'a tant donné, il est venu le temps pour moi de tout lui rendre". Incroyable, surréaliste aujourd'hui quand on a le sentiment qu'au contraire, il nous a tant pris !
Certes ses partisans nous expliqueront qu'il y a eu la crise, ses détracteurs rappelleront qu'avec 1200 milliards de dette en 2007, le bouclier fiscal voté dès l'été, et les 75 milliards offerts aux plus riches en cinq ans (des recettes fiscales qui manquent aujourd'hui à l'état), furent des fautes politiques majeures.
Malgré l'excuse de la crise, le quinquennat de N.Sarkozy n'a pas été celui qu'espérait une grande partie de ses électeurs.
L'aggravation de la situation de l'emploi, la perte de pouvoir d'achat, la détérioration des comptes publics, ne furent pas les priorités politiques puisque jusqu'au bout le locataire de l'Elysée a baissé les impôts des plus riches (baisse de l'ISF encore l'été dernier 2011), en faisant supporter des plans de rigueurs au plus précaires (encore en Novembre dernier 2011).
C'est ce renoncement politique à des fins de politiques clientélistes qui est le plus grave. Jamais Nicolas Sarkozy n'a été le président de tous les Français.
"Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas" : qu'il disait.
Samedi 14 avril 2012 :
RépondreSupprimerSur son blog, Paul Jorion écrit :
L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse Bloomberg, c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards d’euros ont quitté l’Espagne.
N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=35925
Pourtant, il a fait beaucoup de ce qu'il avait promis. Le truc c'est que ses électeurs ont tous pensé qu'ils allaient avoir une rolex et la vie de château comme leur leader. Ils se sont identifiés à un mode de vie sans réfléchir au fait que pour certains, les richesses ne se partagent pas.
RépondreSupprimerSeuls ceux qui n'ont pas voté pour lui ne sont pas déçus. Tout cela était si prévisible.
La crise est inhérente au libéralisme qui ne fonctionne que sur l'exploitation des plus faibles par les plus gros, l'anéantissement de l'humain au profit du gain, jusqu'à épuisement du système. Cette crise, quoiqu'on nous en dise, a démarré avec la chute du mur de Berlin et la perte d'une contre idéologie au libéralisme (je ne soutiens pas pour autant les ex-régimes de l'Est). Le point zéro de la pensée unique, la porte ouverte de tous les excès au nom d'une idéologie sans contradiction, sans contradicteurs.
Sarkozy est le symbole de cette crise : tout et tout de suite, peu importe le prix. Misons que sa chute soit prémonitoire et que nous réussirons à construire un monde meilleur. Mais pour cela, il faut arrêter de se baser sur les chiffres et la finance et capitaliser sur des valeurs humaines.
Je suis d'accord. Vive le Parti Anticapitaliste.
RépondreSupprimerUn jour, je voudrais faire la connaissance de BA !
RépondreSupprimerDe même ^^
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