Tout les candidats ne semblent pas s'inquiéter du risque important d'abstention. Evalué à 32% par les instituts de sondage, soit le double de 2007, il explique le manque d’intérêt de l'électorat pour les candidats, mais surtout le rejet de ce qu'ils portent, ce qu'ils représentent.
Si ils étaient seize en 2002, puis douze en 2007, ils sont dix encore cette fois-ci à croire pouvoir peser sur les quelques quatre ou cinq thèmes imposés durant la campagne. Des thèmes jugés trop éloignés des préoccupations de l'électorat, qui n'incitent pas à aller voter.
Si c'est en Juin que la campagne des législatives déterminera l'équilibre des forces des débats parlementaires à venir, la présidentielle n'est plus qu'une compétition entre des personnes, des candidats, qui n’intéresse plus l’électorat.
Que nous proposent-ils, ou plutôt que devons nous retenir de ces innombrables promesses de campagne, qui pour certaines d'entre elles sonnent déjà comme des voeux pieux, quand il ne s'agit pas simplement de vastes conneries.
Prenons des exemples, l'imposition des hauts revenus, des exilés fiscaux, l'augmentation des recettes fiscales : des dix candidats, aucun ne se contredit vraiment, chacun propose sa mesure, il sont tous d'accord pour faire la peau aux plus nantis d'entre nous. L'intention y est, c’est une bonne chose, mais au delà des discours et des promesses, que restera t-il dans les actes ?
Imaginez le patron d'une entreprise de 2000 salariés gagnant 600 000€ par an, d'un groupe industriel employant plus de 40 000 personnes en France dont le PDG gagnerait 1 500 000 €, devons nous leurs expliquer, comme Mr Mélenchon semble le dire qu'au delà de 360 000 € de revenus, on leurs prend tout ? Est-ce bien réaliste ?
Si ça permet de faire 15% d'intentions de votes, la grande majorité de l’électorat semble plutôt s'inquiéter du manque de propositions sur les vraies préoccupations des français ; est-il normal que cela soit le monde associatif qui assiste la précarité, la fondation Abbé pierre pour le logement, les restos du coeur quand il devient impossible de remplir le panier de la ménagère ?
De quoi est-elle faite cette campagne ? Aujourd'hui les médias s'inquiètent de la baisse des ventes de voitures neuves ? Est-ce le souci majeur de l'electorat ? Ou oublions nous de préciser que nos constructeurs automobiles font partie des cinq plus grands constructeurs mondiaux, que les richesses produites sont énormes, que les PDG de ces grands groupes se gavent se souciant bien peu des thèmes de campagne de cette présidentielle.
Sauf à savoir de quelle prime à la casse, ou de quel autre argent public bénéficieront-ils si (trop) facilement ? Que nous ne les dérangions pas trop dans leurs habitudes, est là leur principal souhait.
Si d'habitude l’intérêt dans la campagne est grandissant au fil des semaines, à maintenant 20 jours du premier tour, l’électorat semble écœuré de cette vieille rengaine électoraliste
Si ils étaient seize en 2002, puis douze en 2007, ils sont dix encore cette fois-ci à croire pouvoir peser sur les quelques quatre ou cinq thèmes imposés durant la campagne. Des thèmes jugés trop éloignés des préoccupations de l'électorat, qui n'incitent pas à aller voter.
Si c'est en Juin que la campagne des législatives déterminera l'équilibre des forces des débats parlementaires à venir, la présidentielle n'est plus qu'une compétition entre des personnes, des candidats, qui n’intéresse plus l’électorat.
Que nous proposent-ils, ou plutôt que devons nous retenir de ces innombrables promesses de campagne, qui pour certaines d'entre elles sonnent déjà comme des voeux pieux, quand il ne s'agit pas simplement de vastes conneries.
Prenons des exemples, l'imposition des hauts revenus, des exilés fiscaux, l'augmentation des recettes fiscales : des dix candidats, aucun ne se contredit vraiment, chacun propose sa mesure, il sont tous d'accord pour faire la peau aux plus nantis d'entre nous. L'intention y est, c’est une bonne chose, mais au delà des discours et des promesses, que restera t-il dans les actes ?
Imaginez le patron d'une entreprise de 2000 salariés gagnant 600 000€ par an, d'un groupe industriel employant plus de 40 000 personnes en France dont le PDG gagnerait 1 500 000 €, devons nous leurs expliquer, comme Mr Mélenchon semble le dire qu'au delà de 360 000 € de revenus, on leurs prend tout ? Est-ce bien réaliste ?
Si ça permet de faire 15% d'intentions de votes, la grande majorité de l’électorat semble plutôt s'inquiéter du manque de propositions sur les vraies préoccupations des français ; est-il normal que cela soit le monde associatif qui assiste la précarité, la fondation Abbé pierre pour le logement, les restos du coeur quand il devient impossible de remplir le panier de la ménagère ?
De quoi est-elle faite cette campagne ? Aujourd'hui les médias s'inquiètent de la baisse des ventes de voitures neuves ? Est-ce le souci majeur de l'electorat ? Ou oublions nous de préciser que nos constructeurs automobiles font partie des cinq plus grands constructeurs mondiaux, que les richesses produites sont énormes, que les PDG de ces grands groupes se gavent se souciant bien peu des thèmes de campagne de cette présidentielle.
Sauf à savoir de quelle prime à la casse, ou de quel autre argent public bénéficieront-ils si (trop) facilement ? Que nous ne les dérangions pas trop dans leurs habitudes, est là leur principal souhait.
Si d'habitude l’intérêt dans la campagne est grandissant au fil des semaines, à maintenant 20 jours du premier tour, l’électorat semble écœuré de cette vieille rengaine électoraliste
je pense aussi que les militants ont cru à un emballement de la campagne au début, mais je pense que c'est plutôt maintenant que les gens vont commencer à s'interesser, doù la nécessité pour les candidats (enfin ceux qu'on veut voir en tête) de redérouler leur programme et de marteler leurs idées forces
RépondreSupprimerOui, y aura surement plus d’intérêt dans la dernière ligne droite, mais je crois qu'on peut déjà regretter le manque de "débat"... Même si je me moque de Mélenchon c'est lui qui fait le plus bouger les lignes, à droite par contre ça vole pas haut... Vivement que ça se termine !
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