Autant dire que ce gouvernement remonterait dans mon estime si il allait jusqu'au bout de sa démarche. Il ne faut pas s'emballer, les propos provocateur du ministre Montebourg "Nous ne voulons plus de Mittal en France" ne suffiront pas à faire plier le géant de la sidérurgie, mais il font suite à ceux tenus par d'autres notamment M.Sapin, ministre du Travail. Clairement des propos qui confirment que le gouvernement travaille sur un projet de "nationalisation transitoire".
Il y a un bras de fer qui se joue depuis le mois d'octobre où Mittal avait laissé deux mois à l'Etat pour trouver un repreneur. Mais le problème est que ce groupe sidérurgique refuse de céder l'activité transformation de l'acier, souhaitant seulement fermer les hauts fourneaux. Autant dire que les deux activités ne sont pas dissociables.
Le gouvernement réclame donc pour faciliter la reprise que cela soit l'ensemble de l'activité qui soit cédée.
Pour résumer l'enjeu, ces Messieurs de chez Mittal ne veulent plus investir dans les hauts fourneaux, mais continuer à vendre à l'Alllemagne toute proche, l'acier transformé.
C'est stratégique pour Mittal, ça pourrait le devenir pour la France.
Un des problèmes des coûts de production et de la satisfaction client dans l'industrie de la métallurgie et de la sidérurgie, des secteurs qui touchent l'automobile ou l'aéronautique, est l'approvisionnement en matière première, en brut et pièces de forge de fonderie.
C'est souvent l’approvisionnement en matières premières, pour travailler dans des délais et à des prix acceptables pour le client, qui pénalise l'industrie Française. En maîtrisant les tenants et aboutissants de ces productions, nous améliorerons notre compétitivité.
Même Jean-Louis Borloo [a apporté son soutien à cette idée dans le cadre d'une réorganisation de la filière sidérurgique française. «L'idée qui consiste à dire la filière française sidérurgique doit vivre - il y a 2.200 personnes sur le site, 22.000 (chez ArcelorMittal) en France et la filière globale c'est 75.000 - et que l'Etat, avec le FSI, avec des partenaires comme Eramet, Ascometal, réfléchisse à un contrôle public transitoire (...) ne me paraît pas inadaptée»
Pour le président du nouveau parti centriste UDI, la condition est «de reprendre toute la sidérurgie, tout Mittal et pas simplement la partie en difficulté.» Il fait valoir qu'un tel «outil technique provisoire» a déjà été utilisé, notamment pour rebâtir la sidérurgie aux Etats-Unis.] peut-on lire ici.
Nous serons fixés dans moins d'une semaine, les salariés d'ArcelorMital sont les premiers dans l'attente, mais c'est toute une filière qui espère encore. Pour une fois peut être que des milliards ne seront pas engloutis pour rien, ne serviront pas à financer des banques, mais bel et bien l'économie du réel.
La France peut et doit nationaliser ArcelorMittal
on a fait la guerre jadis pour moins que cela
RépondreSupprimerenvahissons l'Inde
La nationalisation d'un secteur stratégique comme celui-là est déjà un bon début
Supprimersecteur stratégique ?
Supprimersi on nationalise Arcelor Mittal, alors il faut aussi et avant tout nationaliser tous les logements de France, Danone, Nestlé, Carrefour, Auchan et Leclerc, ainsi que les reserves de gaz et de pétrole des russes et des saoudiens, car il est encore plus vital d'etre logé et nourri que d'avoir de l'acier.
on y va droit à la nationalisation temporaire et c'est tant mieux
RépondreSupprimerj’espère...
SupprimerMais qu ils nationalisent qu on se marre . Mittal en France ce n est pas que Florange c'est 20 000 employés et une 40taine de sites et....tout ça c'est peanuts au regard de ce qu'est Mittal dans le monde !
RépondreSupprimerJe suis sûr que Mittal fait dans son froc avec les propos de montebourg.
Les propos de Montebourg n'ont pas d'importance, c'est le devenir de cet outil de travail qui est important. Le salariés se moquent bien de tes petites considérations.
SupprimerL'important c'est la capacité de notre pays à produire de l'acier sous toutes ses formes et selon ses besoins.
RépondreSupprimerpourvu que ce ne soit pas un effet d'annonce pour reculer ensuite comme nous y a habitué le parti sournois
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